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Un Arrêté Menace le Secteur du Yachting

Notre cabinet travaille avec de nombreuses entreprises du secteur de la navigation de plaisance. Aussi nous avons à cœur de nous tenir informer des actualités pouvant impacter nos clients.

Le 14 octobre 2020, le préfet maritime de la méditerranée a signé un arrêté préfectorale stipulant que pour les navires faisant une longueur supérieur ou égale à 24 mètres, le mouillage serai limité et encadré sur le littoral azuréen ; de la pointe de l’aiguille (Théoule) à Menton.

Mais pour quelles raisons ?

Pour la protection de l’environnement marin, plus particulièrement, les posidonies. Les posidonies sont des plantes aquatiques). Elles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre l’érosion côtière, contribuent au maintien de la clarté des eaux et œuvrent dans la préservation de la biodiversité. Il s’avère que l’ancrage des navires qui bordent les côtes endommagent cet écosystème.

 

Le yachting menacé ?

Le yachting est un secteur déjà durement touché par la crise sanitaire, la signature de cet arrêté est une nouvelle difficulté à surmonter puisque les yachts dépassant 24 mètres sont désormais interdits sur une partie du littoral. Non seulement  les yachts risquent de quitter la Côte d’Azur pour se rendre vers des eaux au-delà de nos frontières mais des emplois sont également en jeu ce qui laisse craindre un impact sur le tissu économique local.

 

Une solution ?

Des solutions existent, mais elles n’ont pas encore trouvé écho sur l’ensemble du territoire concerné. En effet, pour cette saison, seulement Bonifacio (Corse) bénéficiera des ZMEL (Zone de Mouillage et d’Equipements Légers) et des ZMO (Zone de mouillage Organisé). Ces zones de mouillages sont placées dans un périmètre défini avec l’accord de la préfecture maritime et ont pour but de préserver l’écosystème marin.

La ville d’Antibes et ses communes voisines projettent également la conception d’un STERE (Schéma Territorial de Restauration Écologique)  qui permettra d’avoir accès à une cartographie précise des fonds marins pour installer les zones de mouillage dans les endroits les plus adaptés.

Mais un STERE nécessite plusieurs étapes et ne sera pas prêt avant 18 mois. Ce n’est donc pas de sitôt que le problème sera réglé.

Aux dernières nouvelles, la préfecture maritime a adressé, le 28/05, à SOS Navigation un courrier proposant de « concilier intelligemment » environnement et navires, espérons qu’ils trouverons une solution qui bénéficiera à tout le monde.